Saturday, 28 September 2013

Intercultural couples

Recently, an Australian newspaper shared our story (after a French release last year) of being a multicultural couple. Some obstacles have been in our way, but we managed to survive a long distance relationship, being connected to each other through technology and travelling two to three times a year to the other side of the world because none of us could relocate until this year.

The positive aspect of it is that we enjoy it more I think. Living in our place, just ourselves, is wonderful and went really smoothly, probably because we were used to extended period together already. Yet, it is still challenging for diverse reasons: the language barrier and our different cultures even though we have fairly similar ones. But we exchange so much more ideas! Being open and sharing our feelings is helping us every day. After all, we are just like any couple: trying to find out what are our expectations and how to move toward the same direction.

Though, the negative side is the geographic limitations for our families to meet. Also as we both love travelling, we are wondering if we want to settle somewhere else than in our respective cities/countries.

Are you in couple? Same nationality/culture or different one? What do you prefer about it?


Récemment, un journal local a relaté notre histoire de couple multiculturel (après une version française l'année dernière). Malgré les obstacles sur notre chemin, nous sommes parvenus à tenir notre relation "longue distance" grâce à la technologie et en voyageant deux à trois fois par an à l'autre bout du monde, car aucun de nous ne pouvait déménager jusqu'à cette année.

L'aspect positif, c'est que nous apprécions davantage les moments quotidiens. Vivre tous les deux nous semble si naturel, sans doute parce que nous étions déjà habitués à être toujours ensemble pendant des périodes prolongées entre nos "séparations" . Même si, c'est parfois délicat pour diverses raisons: la barrière de la langue et nos différences culturelles notamment. Aussi nous échangeons beaucoup plus ! Être ouvert et partager nos sentiments nous aide chaque jour. Après tout, nous sommes comme n'importe quel couple: essayant de répondre à nos attentes personnelles et d'avancer dans la même direction !

Le plus frustrant pour tous les deux,  c'est que l'un de nous se trouvera toujours très loin de ses proches, nos familles respectives ne se connaissent pas et nous qui aimons voyager souhaiterions ne pas nous limiter à des aller retours Australie/France pour découvrir d'autres beaux endroits dans le monde. Espérons que nous arriverons à concilier tout cela tant au niveau disponibilité que finances !

Etes-vous en couple? Mêmes origines ou différentes? Que préférez-vous à ce sujet?


Sunday, 22 September 2013

Chocolate scones for foodies!

Being a french, I love food and always seek recipes to experiment new things! During weekend I treat myself with a choc scone and I wanted to do it myself, and found a recipe for it that I changed a bit. So here I am, sharing it. Note: If you need to convert into grams, scroll down and check out the french version, you'll find the measurements. 

2 & 3/4 cups of self-raising flour,
3/4 cup of cocoa powder,
4 tablespoons of caster sugar,
85g butter,
3/4 cup of chocolate chips
and a bit less than 1 & 1/3 cups of milk.

Oven temp: 220°c while doing the preparation. 1. Put the flour, cocoa powder and caster sugar into a bowl 2. Pour melted butter and mix it until it gets thicker. 3.Once done, add the choc chips and the milk slowly (several times) to get a dough. Then you can give them the shape you want, I used a mini-cake tray and rolled the other half to make it look like cookies. Bake it for 15min, then ta-da.
Want to know the special touch? Add some icing sugar on top when they are out and still warm, to make it a bit sweet!



Comme une vraie française, j'aime les bonnes choses et j'essaye toujours de trouver de nouvelles idées pour cuisiner. Je voulais donc partager une de mes dernières trouvailles avec vous:

300g de farine pour gâteaux,
75g de poudre de cacao brute,
60g de sucre fin, 85g de beurre,
130g de pépites de chocolat
et 325ml de lait.

Préchauffez le four à 220°c et commencez la préparation. 1. Mixez la farine, la poudre de cacao et le sucre dans un saladier. 2. Versez le beurre fondu et mélanger le tout. 3. Une fois le mélange devenu plus dense, ajoutez les pépites de chocolat et le lait doucement pour obtenir une pâte. Ensuite, un peu de créativité en leur donnant la forme que vous voulez: j'ai utilisé un moule à mini-cake et roulé l'autre moitié à la main pour donner un effet 'cookies'. Mettre au four pendant 15 min, et voilà.
Le truc en plus? Saupoudrez les scones de sucre glace pour les rendre plus doux!

Monday, 16 September 2013

Unknown Future: Possibilities?

When talking about plans and future, I try to foresee the obstacles that might be in my way and focus on building a strategy to discard their negative effects after. I am a determined person and have worked hard during the past years to get where I am now. Yet, almost coming to the end of my studies I am not entirely confident this time because I don’t have full control over my future and must rely on other people. I wish it could happen quicker so the fear of the unknown would be gone, as there are uncertainties like being hired, getting another visa and settling for good.. With no regrets about leaving my entourage behind as I am very independent and used to travelling and living away it seems easy sometimes to think about what the situation would be in my home country when I face some challenges.



Lorsque j’envisage le futur, j'essaie d'anticiper les obstacles que je pourrais rencontrer sur mon chemin et je me concentre sur la stratégie à adopter pour en réduire les effets négatifs. Je suis une personne déterminée et j’estime avoir travaillé dur ces dernières années pour arriver là où je suis maintenant. Et pourtant, sur le point de terminer mes études, je n’ai pas le sentiment d’avoir le plein contrôle de mon avenir et j’ai même  l’impression de devoir compter sur d'autres personnes. J’aimerais faire avancer les choses plus rapidement car beaucoup de doutes planent : trouver un emploi, obtenir un autre visa et m'installer pour de bon.. même si je suis indépendante et habituée à voyager et à vivre loin, il est tentant d’imaginer ce que pourrait être ma vie dans mon pays d’origine quand je dois faire face à tant de défis ! Plus facile ? Les démarches administratives seraient peut-être plus simples mais l’appréhension de la fin d’un cycle serait la même probablement.

Tuesday, 3 September 2013

Australia: an Isolated Jewel

If you ask me about Australia, I could tell you a story, my story: how to fall in love with the country more than once, giving you reasons to stay or come visit. And I don't think you would need much to be convinced - you would either think carefully and just decide to go. According to the better life index, the OECD is showing that Australia is the Happiest Nation in the world and many factors are contributing to this title, it is not always 'Another day in Paradise'.

7 months later and reality is hitting me: it is an island (really) far from everything. Living standards are higher and expenses are quite high. For someone who likes to go abroad like me, it is also setting a barrier I tend to forget about: geography. With technology, I can talk with people around the world but if I want to cross borders it is more difficult being here. Having done the highlights of Australia during my first stay, I would like to take the opportunity to go around Australia to see as much as possible but well.. Wait and see. 



Si vous me branchez sur l’Australie, je pourrais vous raconter une histoire, mon histoire: comment ce pays peut vous séduire et vous émerveiller, vous donnant multiples raisons de venir le visiter ou d’y rester... Et je ne pense pas que vous auriez besoin de plus pour être convaincu - après mure réflexion ou simple coup de tête : c’est si tentant ! L’indice de qualité de vie de l’OCDE décrit l’Australie comme le pays le plus heureux du monde et si plusieurs facteurs justifient ce classement, ce n’est pas toujours « un autre jour au paradis ».

7 mois plus tard, la réalité m’a rattrapé : je suis sur une île (vraiment) loin de tout. Les conditions de vie sont meilleures mais la vie est également plus chère. Pour quelqu’un qui aime voyager comme moi, une barrière revient (et j’ai tendance à l’oublier parfois) et c’est tout simplement l’isolement géographique. Avec les nouvelles technologies, je peux parler avec mes amis partout dans le monde mais si je veux passer la frontière, c’est plus compliqué. Ayant déjà voyagé à travers l’Australie durant mon premier séjour j’aimerais profiter de l’occasion pour découvrir ce qu’il y a autour, mais les distances sont un obstacle et pour l’instant on attend et on verra !